Patrick Moya

28/11/2014


Catégories : Actualités

Patrick Moya
PATRICK MOYA

Après des études d'art à la Villa Arson de Nice (1974-1977), Patrick Moya travaille sur les lettres de son nom, M-O-Y-A, depuis le début des années 1980, assimilant l’œuvre à sa signature.

Il présente dès 1996 de grandes toiles et des sculptures au MAMAC, le Musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice. Après l’Italie où il expose depuis 1987, on retrouve ses œuvres à Londres, en Allemagne, aux États-Unis, à Hong Kong, Taiwan, au Japon, en Corée, etc.

En 1996 également, il invente un premier alter ego, un autoportrait caricatural inspiré du personnage de Pinocchio qui lui permet de se représenter dans ses œuvres. Un univers personnel se dessine peu à peu.

En 1999 apparaît un personnage ovin nommé "Dolly" d'après la fameuse brebis clonée, et qui deviendra l'identité visuelle des soirées techno "Dolly Party" dans le Sud de la France, ainsi qu'un des personnages centraux de l'univers Moya (ou "Moya Land").

En juin 2007 est inaugurée, par Christian Estrosi alors ministre de l'Outremer, la peinture murale intérieure d'une chapelle à Clans, village du haut pays niçois : cette peinture raconte l'histoire de Saint Jean-Baptiste à base d'autoportraits de l'artiste. La même année, Patrick Moya crée son "Moya Land"dans le monde virtuel en 3D de Second Life.

En octobre 2008, il participe à une grande exposition internationale intitulée "Rinascimento virtuale" (Renaissance virtuelle) qui eut lieu dans le musée d'histoire naturelle et d'anthropologie de la ville de Florence en Italie. Organisée par Mario Gerosa, cette exposition regroupait de nombreux artistes de Second Life.

En 2011, un catalogue raisonné parait aux éditions ArtsToArts : 2 tomes, plus de 800 pages, 4200 œuvres référencées, 40 ans de création. Durant tout l'été 2011, Patrick Moya investit, du sol au plafond, le centre d'art La Malmaison de Cannes pour présenter "La civilisation Moya" : il peint in situ, sur tous les murs auparavant recouvert de toile noire, une fresque de 90 mètres de long au total, et qui raconte son aventure artistique, depuis la création du monde jusqu'à la virtualisation de son personnage "moya", devenu "avatar". Un reportage du Journal d'Arte nous expliquera qui sont les "moyas".

En 2012, Patrick Moya entame sa collaboration avec Chaixdécoration et dessine un tapis aux influences modernes et colorés. Le tapis "De la terre vers le ciel" est le premier de la série issu de ce partenariat.

F.Canarelli

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